Consanguinité ou non ?
Je n'imposerais pas mon point de vue dans cette rubrique du site, chacun est libre de choisir sa méthode d'élevage. Je vais simplement expliquer les avantages et inconvénients sur cette page.
Traduction
Breed : race
Outcrossing :
Croiser avec l’extérieur, il n’y a pas de consanguinité, c’est une démarche d’enrichissement du patrimoine génétique sur le long terme.
Ses avantages :
Inbreeding (et linebreeding) :
Le deuxième terme est une distinction commode entre deux degrés de consanguinité, mais cela consiste aussi à marier des individus apparentés.
L’inbreeding (père x fille ou frère x sœur) et linebreeding (autre que le lien de parenté très proche que père x fille ou frère x soeur). Le linebreeding n’est pas clairement définit, ainsi un élevage considérera un mariage entre coussin comme de l’inbreeding ou bien comme de linebredding.
Le coefficient de consanguinité :
Père x fille = 25%
Frère x sœurs = 25%
Demi-frère x demi-sœurs = 12.50%
Oncle x nièce =12.50%
Grand père x petite fille = 12.50%
Doubles cousins germains = 12.50%
Simples cousins germains = 6.25%
Ses avantages :
La consanguinité permet d’obtenir des sujets « exceptionnels » sur le plan du phénotype rapidement, mais elle peut aussi aboutir à la perte d’une race en l’affaiblissement par la dépression de consanguinité.
Dépression de consanguinité :
La consanguinité est responsable d’une augmentation de l’homozygotie et d’une diminution de la valeur sélective des descendants (c’est la dépression de consanguinité).
La consanguinité fait apparaître davantage de caractères récessifs délétères. Plus les géniteurs sont apparentés et plus les descendants portent des gènes homozygotes délétères, donnant des individus inaptes.
Les allèles récessifs délétères seront « masqués » chez les individus hétérozygotes et ces derniers ne subiront pas la pression sélective (effet de dominance).
Cela diminue le patrimoine génétique et les défauts de la dépression de consanguinité sont assez lourds :
La consanguinité chez d’autres espèces :
En milieu naturel, les populations subissant une fragmentation de leur paysage (exemple déforestation) ou une réduction brutale de la taille des populations (exemple la chasse) entrainent une augmentation de la consanguinité par dérive génétique et certaine espèce disparaisse à cause de ce problème.
Les animaux sauvages ont des moyens naturels d'éviter la consanguinité, les déplacements de populations et des descendants. Bien sur dans un milieu naturel le hasard, fait que des couples peuvent être consanguins.
Les zoos évitent aujourd'hui des croisements consanguins pour tenter de maintenir une espèce en captivité.
Plus la diversité génétique est importante, plus on peut fabriquer d'anticorps différents, mieux on résiste aux maladies, plus on vit longtemps. Il y a beaucoup d'anticorps qui se perdent par consanguinité, les animaux présentant les mêmes gènes, ils ont les mêmes résistances, les mêmes déficiences.
Ils risquent de mourir tous de la même maladie si elle frappe l'un d'entre eux, vu qu'elle se répandra très vite aux autres. Par exemple les guépards en Afrique.
Des éleveurs de chats de races cherchent de plus en plus à réduire le taux de consanguinité, certaines races sont en effet très appauvries.
En laboratoire, les lignées de souris (sans problème de santé introduit) par exemple vont s'éteindre entre la 5° et la 10° génération consanguine. L'environnement est stérile, car leur système immunitaire est très faible ; de plus l'alimentation, l'éclairage, la température sont spécifiques, rien à voir avec les conditions de vies chez un particulier.
Les mariages frère x sœur à chaque génération est utilisé chez divers animaux de laboratoire afin d’obtenir un fort taux d’homozygotie (50% à la troisième génération, 90% à la onzième génération, 98% à la dix-huitième génération) et en conséquence une très forte homologie entre ces individus, homologie indispensable aux tests expérimentaux.
En production animale (viande, lait, œuf) la consanguinité est aussi utilisée. Cependant elle entraine des effets néfastes pour la production de viande ou de lait : une diminution de la fertilité, de la production, de la taille des animaux ou en une augmentation du nombre d’anomalies physiques qui ont une incidence sur le rendement.
Traduction
Breed : race
Outcrossing :
Croiser avec l’extérieur, il n’y a pas de consanguinité, c’est une démarche d’enrichissement du patrimoine génétique sur le long terme.
Ses avantages :
- Peut masquer ou endormir des tares
- Permet une réorientation de l’élevage
- Élargir le pool génétique de l’élevage
- Renforce la santé
- Renforce la vitalité
- Perte de type, selon les mariages
- Risque d’introduire de nouvelles tares
- Manque de stabilité dans la reproduction des descendants
Inbreeding (et linebreeding) :
Le deuxième terme est une distinction commode entre deux degrés de consanguinité, mais cela consiste aussi à marier des individus apparentés.
L’inbreeding (père x fille ou frère x sœur) et linebreeding (autre que le lien de parenté très proche que père x fille ou frère x soeur). Le linebreeding n’est pas clairement définit, ainsi un élevage considérera un mariage entre coussin comme de l’inbreeding ou bien comme de linebredding.
Le coefficient de consanguinité :
Père x fille = 25%
Frère x sœurs = 25%
Demi-frère x demi-sœurs = 12.50%
Oncle x nièce =12.50%
Grand père x petite fille = 12.50%
Doubles cousins germains = 12.50%
Simples cousins germains = 6.25%
Ses avantages :
- Fixe et renforce les qualités
- Stabilise la reproduction des descendants
- Permet de se rendre compte rapidement des tares
- Fixe et renforce les défauts
- Peut diffuser plus rapidement de nouvelles tares
- Diminue le pool génétique de l’élevage
- Diminue la vitalité et fertilité
La consanguinité permet d’obtenir des sujets « exceptionnels » sur le plan du phénotype rapidement, mais elle peut aussi aboutir à la perte d’une race en l’affaiblissement par la dépression de consanguinité.
Dépression de consanguinité :
La consanguinité est responsable d’une augmentation de l’homozygotie et d’une diminution de la valeur sélective des descendants (c’est la dépression de consanguinité).
La consanguinité fait apparaître davantage de caractères récessifs délétères. Plus les géniteurs sont apparentés et plus les descendants portent des gènes homozygotes délétères, donnant des individus inaptes.
Les allèles récessifs délétères seront « masqués » chez les individus hétérozygotes et ces derniers ne subiront pas la pression sélective (effet de dominance).
Cela diminue le patrimoine génétique et les défauts de la dépression de consanguinité sont assez lourds :
- Perte d'efficacité des défenses immunitaires,
- Fréquence accrue d'apparition de défauts congénitaux,
- Incidence accrue de maladies génétiques récessives,
- Fertilité réduite (taille des portées, moindre viabilité des cellules sexuelles),
- Des asymétries variables (exemple déformations faciales ; des placements ou tailles des yeux dissymétriques),
- Réduction des poids et des tailles adultes,
- Mortalité néonatale plus élevée,
- Rythme de croissance moindre.
La consanguinité chez d’autres espèces :
En milieu naturel, les populations subissant une fragmentation de leur paysage (exemple déforestation) ou une réduction brutale de la taille des populations (exemple la chasse) entrainent une augmentation de la consanguinité par dérive génétique et certaine espèce disparaisse à cause de ce problème.
Les animaux sauvages ont des moyens naturels d'éviter la consanguinité, les déplacements de populations et des descendants. Bien sur dans un milieu naturel le hasard, fait que des couples peuvent être consanguins.
Les zoos évitent aujourd'hui des croisements consanguins pour tenter de maintenir une espèce en captivité.
Plus la diversité génétique est importante, plus on peut fabriquer d'anticorps différents, mieux on résiste aux maladies, plus on vit longtemps. Il y a beaucoup d'anticorps qui se perdent par consanguinité, les animaux présentant les mêmes gènes, ils ont les mêmes résistances, les mêmes déficiences.
Ils risquent de mourir tous de la même maladie si elle frappe l'un d'entre eux, vu qu'elle se répandra très vite aux autres. Par exemple les guépards en Afrique.
Des éleveurs de chats de races cherchent de plus en plus à réduire le taux de consanguinité, certaines races sont en effet très appauvries.
En laboratoire, les lignées de souris (sans problème de santé introduit) par exemple vont s'éteindre entre la 5° et la 10° génération consanguine. L'environnement est stérile, car leur système immunitaire est très faible ; de plus l'alimentation, l'éclairage, la température sont spécifiques, rien à voir avec les conditions de vies chez un particulier.
Les mariages frère x sœur à chaque génération est utilisé chez divers animaux de laboratoire afin d’obtenir un fort taux d’homozygotie (50% à la troisième génération, 90% à la onzième génération, 98% à la dix-huitième génération) et en conséquence une très forte homologie entre ces individus, homologie indispensable aux tests expérimentaux.
En production animale (viande, lait, œuf) la consanguinité est aussi utilisée. Cependant elle entraine des effets néfastes pour la production de viande ou de lait : une diminution de la fertilité, de la production, de la taille des animaux ou en une augmentation du nombre d’anomalies physiques qui ont une incidence sur le rendement.